La perte de cheveux, qui a longtemps été considérée comme un problème quasi-exclusivement masculin, touche pourtant également les femmes sous une forme appelée pelade ou alopécie.
Le cuir chevelu se compose environ d’un million de follicules pileux qui se développent de façon indépendante les uns des autres et qui au cours de leur vie connaissent 3 phases : la croissance ou anagène qui dure de 2 à 6 ans, l’arrêt de la croissance ou catagène, la chute des cheveux ou télogène.
Qu’est-ce que l’alopécie ?
Il s’agit d’une diminution du nombre de cheveux : les cheveux tombent (jusqu’à une centaine par jour) voire disparaissent si le bulbe est présent. La croissance du follicule est favorisée par les hormones thyroïdiennes et les œstrogènes alors que la dihydrotestostérone (hormone androgène) la ralentit voire entraîne la chute.
Les 3 causes les plus fréquentes d’alopécie sont :
- l’alopécie androgénique chez l’homme : la calvitie,
- l’effluvium télogène : il s’agit d’un dérèglement du cycle capillaire qui entraîne une chute de cheveux abondante et diffuse qui dure en général entre deux et quatre mois et peut être provoqué par un stress intense, un accouchement, une fausse-couche, etc.,
- la pelade.
Quels sont les principaux symptômes ?
Les 5 signes les plus caractéristiques de l’alopécie sont :
- des cheveux ternes,
- des cheveux gras,
- de nombreuses pellicules,
- des démangeaisons du cuir chevelu,
- des racines douloureuses.
Bien évidemment, en plus de ces symptômes, les cheveux vont tomber, et vous verrez des zones plus dégarnies que d’autres qui feront leur apparition.
La pigmentation, une solution non invasive pour masquer une alopécie
Pour savoir comment masquer une alopécie quand on est un homme ou une femme, plusieurs options s’offrent à vous. La solution la plus connue et la plus usitée est souvent le port d’une perruque. Pour autant, il est possible de faire autrement en ayant recours à la dermapigmentation et à la tricopigmentation. Ces deux solutions consistent à redonner au cuir chevelu une apparence très proche de la réalité et très naturelle en introduisant des micropigments biorésorbables dans le cuir chevelu.
Ces deux techniques esthétiques visent à embellir ou à réparer une partie du corps en injectant au niveau du derme (partie profonde de la peau) une substance colorée dans le but de réaliser un motif plus ou moins permanent selon le besoin. Il est conseillé de demander un avis médical avant de prendre la décision de recourir à l’une ou l’autre de ces pratiques.
Si vous cliquez ici, vous verrez que la tricopigmentation est une solution qui se démocratise, et de nombreuses formations sont mises en place. En effet, pour que le rendu soit optimal, il est indispensable de se rendre chez un professionnel qui a reçu une formation adéquate.
Des solutions invasives
La greffe de follicules pileux fait partie des techniques auxquelles les hommes font appel lorsqu’ils ne supportent pas leur calvitie. Des progrès ont été réalisés et de nouvelles machines permettant la mécanisation de cet acte se sont développées et rende cette greffe moins longue et moins douloureuse.
Dernièrement, certains laboratoires spécialistes comme Hairstetics ont mis au point une nouvelle technique d’implantation capillaire dont les résultats proches de la réalité peuvent durer jusqu’à deux ans.
Des traitements et des compléments alimentaires pour masquer l’alopécie
Un traitement médical qui permet de ralentir l’évolution, mais n’arrête pas le processus pour autant peut être proposé en traitement local. Des dermocorticoïdes peuvent aussi être prescrits selon les cas. En cas de chute passagère, des compléments alimentaires peuvent aider à l’endiguer. Parmi les plus efficaces, il y a les gélules antichute Myriam K, les gélules cheveux Elementary et la kératine forte Biocyte. D’autres formes comme les gummies ont commencé à arriver sur le marché de l’antichute y compris sans sucre comme la formule cheveux des laboratoires Zohi ou Lashilé beauty.
Aujourd’hui des solutions les plus simples comme les plus pointues existent pour traiter et masquer une alopécie le temps de sa durée.
Anne Vaneson-Bigorgne