Si la pandémie a affecté une partie de l’économie dans de nombreux secteurs d’activité, les Françaises et les Français en ont profité pour prendre soin de leur apparence. En effet, malgré le port du masque, l’éloignement lié aux différents confinements et couvre-feu, la distance imposée par le télétravail, l’absence de vie sociale, durant ces deux dernières années, la Société française des chirurgiens plasticiens a enregistré une hausse de 20 % des interventions pratiquées, notamment en chirurgie esthétique des rides.
Malgré le port du masque ou le télétravail, les patients étaient demandeurs d’un « coup de frais » sur leurs pommettes, leurs lèvres, la mâchoire, retrouver leur plein regard, etc. L’une des raisons est probablement que le temps de cicatrisation ne se vit et ne se voit plus de la même façon, puisqu’il n’est plus question, ou presque, d’éviction sociale avec le travail en partie à distance. Programmer une intervention, sur son visage notamment, qui est la zone par excellence la plus visible est devenu plus simple à intégrer dans son emploi du temps. {anchors}
Avant de se lancer dans une intervention de chirurgie esthétique de façon générale et sur le visage en particulier, il est nécessaire de consulter un chirurgien esthétique diplômé et inscrit au Conseil de l’ordre, comme peut l’être Sylvain David qui a son cabinet à Nice. Cette consultation permet de déterminer la solution la plus adaptée à la demande de la ou du patient.
L’évolution de la chirurgie du visage
La chirurgie du visage est en constante évolution et différentes solutions s’offrent aux patients pour atteindre un résultat. Le chirurgien esthétique est la personne la plus à même de conseiller le bon acte ou le bon traitement. Celui-ci pourra permettre de donner un coup de frais à son teint ou de rajeunir de 10 ans tout en gardant le côté naturel de son visage et de son expression. Lors de la dernière édition du congrès de l’IMCAS qui s’est tenu à Paris du 3 au 5 juin 2022, il ressortait qu’au plan mondial, le top 5 des interventions chirurgicales sur le visage est :
- la chirurgie des paupières (blépharoplastie) : 12,1 % des actes de chirurgie du visage,
- la rhinoplastie : 8,4 %,
- le transfert de graisse-visage (lipostructure) : 5,1 %
- le lifting du visage : 4,1 %,
- la chirurgie des oreilles : 2,5 %.
L’utilité d’un lifting du visage
C’est sans doute l’intervention la plus connue : nos mères et nos grands-mères en parlaient déjà ! Il s’agit d’une intervention de chirurgie esthétique qui a pour effet de corriger les effets du vieillissement du visage et du cou en procédant à la remise en tension musculaire et au lissage cutané. L’objectif d’un lifting cervico-facial est de redessiner l’ovale du visage de façon harmonieuse en faisant disparaître les bajoues tout en améliorant l’angle cervico-mentonnier ou en redessinant la ligne mandibulaire.
En quoi consiste la blépharoplastie ?
Cette intervention de chirurgie esthétique permet d’ôter l’excès de peau ou de graisse au-dessus des paupières et/ou de supprimer les poches sous les yeux. Cela permet notamment de redonner de l’éclat au regard des patients pour qu’ils aient l’air moins fatigués.
Qu’est-ce que la lipostructure ?
Il s’agit d’un acte qui consiste à prélever la propre graisse du patient pour la réinjecter là où on constate des pertes de volume sur le visage et corriger des rides apparentes. Cette technique, parfois utilisée dans le cadre de la chirurgie esthétique des rides, nécessite une anesthésie générale de 30 minutes en moyenne et l’œdème consécutif à l’acte se résorbe dans les 10 à 15 jours qui suivent.
Des solutions de médecines esthétiques
Pour les personnes qui veulent faire retoucher certaines zones sur leur visage ou le cou mais qui ne sont pas prêtes à faire le choix d’un acte chirurgical, grâce aux avancées constantes en matière de médecine esthétique, il est possible que le chirurgien qui est aussi médecin esthétique, leur propose une alternative non invasive et qui n’engendre que peu ou prou d’éviction sociale.
C’est le cas avec le nouveau protocole injectable de comblement et de traitement de la qualité de la peau HArmonyCa des laboratoires Allergan qui est un combiné d’hydroxyapatite de calcium et d’acide hyaluronique pouvant induire un effet tenseur immédiat et une stimulation durable de collagène.
Mesoestetic vient également de mettre au point un nouveau protocole spécifique complet pour traiter la zone périoculaire en utilisant 3 techniques : le peeling, la mésothérapie du contour des yeux et des injections d’acide hyaluronique.
Certains lasers très pointus apportent eux aussi des solutions, d’ailleurs l’une des communications de la dernière édition du congrès de la SFLD qui s’est tenue à Paris le 10 juin 2022 a fait le point sur le sujet. Les lasers ablatifs continus ou fractionnés permettent de réduire le vieillissement et stimuler la production de collagène. Les lasers fractionnés non ablatifs permettent des traitements qui peuvent agir jusqu’à un millimètre de profondeur pour travailler sur les rides, les ridules et les rides périorbitaires, en revanche, il n’est pas efficace pour ce que l’on appelle communément le « code-barre » autour de la bouche. Le nouveau laser picoseconde Picosure Pro de 755 nm, quant à lui, permet de lutter contre les signes du vieillissement et améliorer le teint et la qualité de la peau.
Selon l’état de sa peau, l’effet recherché et leur budget, le chirurgien sera à même de proposer à ses patients des actes de chirurgie ou des protocoles de médecine esthétique adaptés, la palette des protocoles possible est large. Ils discuteront lors de la première visite, qui est primordiale, pour comprendre la demande et trouver la meilleure réponse à y apporter. {anchors}
Anne Vaneson-Bigorgne