De l’art de la lingerie à la française

La femme, d’une manière générale, est attentive à ce qu’elle porte, tant dans le choix de ses vêtements que de sa lingerie.

Les dessous chics comme le chante Jane Birkin, sont une tradition et un savoir-faire français. De nombreux départements français étaient des terres de textile dès le XIXe siècle. A cette époque, les entreprises du secteur du textile et de l’habillement en général employaient la moitié de la population active du pays.

Si le paysage économique de ce secteur a beaucoup évolué, le textile et la lingerie demeurent un art en France qui peut se targuer d’être reconnue pour son bon goût en matière de dessus et de dessous. Il y a une véritable volonté à promouvoir la lingerie notamment et à perpétuer cette excellence séculaire dans ce pays qui a vu naître le premier modèle breveté de soutien-gorge à Paris en 1889, tout juste cent ans après la Révolution !

Dans les métiers manuels techniques de l’univers de la lingerie, le geste est précis, la créativité est sans limite et la qualité est une préoccupation permanente. Des marques traditionnelles à des enseignes plus récentes très en vogue auprès d’une cible plus jeune qui recherche une offre différente et très moderne d’Undiz, il y en a pour tous les goûts et à tous les prix.

Exit le port du corset qui mettait en valeur et affinait le buste avant de porter une robe à lacets qui nécessitait d’avoir une taille de guêpe, aujourd’hui l’allure d’une femme dépend toujours en partie de ses dessous mais le corps est plus « libre ». Selon ce que la femme souhaite montrer ou non, ses dessous pourront être sculptant ou pigeonnant, push up ou minimiseur, etc.

En soie, matière noble entre toutes, en coton, en bambou, en viscose, en satin, en polyester, en lycra, avec de la dentelle… les possibilités sont multiples selon le rendu recherché et le besoin, y compris pour des sous-vêtements plus techniques qui peuvent rester élégants au porter.

Anne Vaneson-Bigorgne

 

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