Comment booster son immunité pour se protéger du coronavirus et des maux de l’hiver ?

Avec l’arrivée du deuxième pic de l’épidémie de la Covid 19 en France et plus généralement le monde, l’immunité est un mot qui revient souvent dans les conversations et dans les attentes. De quoi s’agit-il et comment se prémunir face à ce virus tenace et aux maux de saison ?

Les Français-es feront face à un deuxième déconfinement vraisemblablement dans les semaines à venir. Le respect du port du masque, des gestes barrières et de la distanciation physique seront plus que jamais de rigueur, mais est-ce bien tout ce qu’il est possible de mettre en pratique ?

Booster son immunité, c’est une expression que l’on entend de toute part. Dans l’esprit des gens, il s’agit surtout de protéger son organisme des agressions extérieures qui ne manquent pas au beau milieu de l’automne. Outre les maux de saison (grippe, gastroentérite, angine, rhinopharyngite, otite, etc. .), le spectre de ce coronavirus qui renait de ses cendres avec la fraîcheur fait plus que roder et l’on cherche à se prémunir autant que possible.

Mais qu’est-ce que l’immunité ? Pour l’Académie Française, il s’agit de la « propriété que possèdent certains êtres vivants de ne pouvoir contracter à nouveau ou de contracter sans gravité une maladie qu’ils ont déjà eue ou contre laquelle ils ont été vaccinés. » Concrètement, c’est l’ensemble des mécanismes qui permettent à un organisme de se défendre contre des éléments étrangers, en particulier les agents infectieux (virus, bactéries, parasites, etc.). Si l’être humain bénéficie d’une immunité “innée” relative liée à son patrimoine génétique, elle n’est pas toujours suffisante et à l’entrée de la saison hivernale il peut être nécessaire de la renforcer de différentes façons selon ses besoins.

Faire le plein de bonnes vitamines

La moitié de la population française est carencée en vitamine D, et ce encore plus une année comme celle-ci où, confinement oblige, les organismes n’ont peut-être pas fait le plein de soleil notamment depuis le mois de mars.

En outre, en France, 8 femmes sur 10 et 7 hommes sur 10 ont des apports alimentaires insuffisants en magnésium.

Adapter son alimentation pour armer son organisme

Toutes les vitamines et les oligo-éléments dont l’organisme a besoin se trouvent dans une alimentation diversifiée.

La vitamine A est notamment contenue dans les produits laitiers, la viande, et le poisson et les précurseurs de vitamine A (le carotène) qui se logent dans les carottes, les épinards, le persil et la laitue.

En cette saison d’automne-hiver, la vitamine C est contenue de nombreux fruits et légumes comme dans les oranges, les kiwis, les brocolis, les choux de Bruxelles, les poivrons rouges, le camu-camu (petit fruit acide qui ressemble à une prune et qui pousse dans la forêt amazonienne), etc.

Des poissons tels que la morue et son huile, la sardine, le maquereau, le hareng, le saumon, le thon mais aussi le chocolat noir (composé d’au moins 40 % de cacao), le jaune d’œuf et les champignons de Paris sont riches en vitamine D.

Le magnésium se trouve principalement dans le cacao et le chocolat noir, les fruits à coque, les fruits de mer (mollusques), les aliments céréaliers complets, les germes de blé, les céréales enrichies, les fruits et légumes secs , la levure de bière ainsi que dans certaines eaux minérales.

Des conseils de professionnels

Patricia Mondargan thérapeute qui a élaboré la méthode Mondargan, quant à elle, conseille de consommer du gingembre (sous toutes ses formes) pour ses propriétés anti-bactériennes qui stimulent le système immunitaire. Elle préconise également de boire un jus de fruit un quart d’heure après avoir en ingéré, pour faciliter l’assimilation des vitamines. Et lorsque l’on sait que des personnalités telles que Naomi Campbell et Elle Macpherson notamment sont adeptes de sa méthode, on a envie de faire comme elles !

La micro-nutritionniste Valérie Espinasse conseille d’opter pour « 500 mg par jour de vitamine C liposomée d’origine végétale mieux assimilée par l’organisme en 1 prise matin ou en 2 prises le matin et le midi » et de la « vitamine D en goutte d’origine naturelle avec une prise quotidienne de 1 000 à 2000 UI ». Il est également possible de prendre une ampoule mensuelle de vitamine D pendant 1 ou plusieurs mois selon la recommandation et prescription de son médecin traitant.

Le professeur Jean-Paul Méningaud dans son ouvrage Le programme anti-âge du Professeur Meningaud, souligne l’importance du zinc (est contenu dans la viande, le pain complet, les noix, les huitres, fromage, etc.) et de la vitamine D qui sont des alliés précieux également pour lutter contre la Covid 19.

Comment se supplémenter ?

Quand l’alimentation ne suffit pas à apporter les doses journalières suffisantes à l’organisme, il faut se supplémenter surtout dans une période comme celle actuelle où renforcer ses défenses immunitaires peut aussi contribuer à se prémunir contre ce virus qui sévit depuis plus de 9 mois en France.

De nombreux compléments alimentaires existent, c’est un marché en pleine croissance. Parmi toutes les façons d’ingérer des compléments pour prendre soin de soi, voici quelques nouveautés :

  • Vitamine D3 1000 UI huile, gamme Orfito de chez Onatera – 18,90 euros le flacon de 20 ml
  • Vitamine D3 bio et vegan des laboratoires Biocyte : 16,90 euros le flacon de 30 comprimés
  • Camu camu de Guayapi : 17,50 euros les 50 g
  • Comprimés Tonus vitalité des laboratoires SOS Aroma : 10,70 euros la boite de 30 (1 à 2 comprimés le matin à prendre avec un verre d’eau)
  • Boost immunité à base d’acérola (vitamine C naturelle) de chez Epycure : 19 euros le sachet personnalisable de 30 comprimés à croquer
  • Pastilles énergisantes One Mint : 9,95 euros les 5 boîtes de 20 g de pastilles à sucer
  • Acérola verte bio du Brésil, gamme Selva sana de chez Onatera : 22,50 euros la boite de 60 comprimés (1 comprimé le matin)
  • Gommes de Pâte suisse échinacée-acérola des laboratoires Lehning : 6,50 euros la boite de 40 gommes (jusqu’à 8 à 12 par jour).
  • Trio F-A-G de Phytoceutic : 16,80 euros la cure de 20 jours (60 comprimés)
  • Guduchi (plante indienne aussi appelée amrit en sanscrit) de chez Ayur-Vana : 15,35 euros la boite de 60 gélules (1 à 2 par jour au moment des repas)
  • Thalamag magnésium marin plasma marin ressourçant (magnésium et sélénium) des laboratoires Iprad : 14,50 euros la boîte de 20 ampoules de 10 ml (1 ampoule par jour à diluer dans un grand verre d’eau, à agiter avant l’emploi)
  • Spiruline Abyssea : 32,90 euros la cure de 120 gélules pour un mois (2 gélules par jour la première semaine puis 4 gélules à partir de la 2e en une fois le matin ou répartir matin et midi).

Sans oublier la possibilité de boire des eaux qui apportent plus de 50 mg de magnésium par litre telles que Rozana (160 mg/l), Hépar (119 mg/l), Badoit (80 mg/l) et Contrex (75 mg/l).

Chacun-e peut ainsi trouver le complément dont il a besoin -y compris pour des personnes végan- afin de renforcer ses défenses immunitaires pour l’hiver.

Anne Vaneson-Bigorgne

 

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